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Conférence sur l'histoire de Cosne au fil de l'eau

Jeudi 17 mars 2016

Un ancien professeur d'histoire-géographie du lycée (M. MARTIN), est venu nous faire part de ses connaissances sur l'histoire de la ville de Cosne.

Nous avons appris ce jour là :

 

  • Au 17ème siècle, le Nohain longeait encore la Loire sur plusieurs kilomètres, avant de se jeter dans ce fleuve, plusieurs 100ne de mètres en aval de l'endroit actuel. Aujourd'hui, la confluence est directe, probablement en raison d'inondations très importantes au cours d'un orgae (arbres déracinés, bloquant les moulins à l'origine de ces graves inondations).

  • Il nous a montré où passait la Loire au 18ème siècle. En effet, la Loire se situait bien plus à l'ouest de Cosne. Bien plus tôt, grâce à cela, la ville avait été épargnée d'une attaque des Vikings qui n'avaient pas découvert cette ville, tournée alors davantage vers le Nohain. La Charité-sur-loire n'a pas eu cette chance.

 

  • Cosne a longtemps été une île et une ville fortifiée. C'est la Fontaine Saint-Laurent située plus haut topographiquement que le Nohain qui alimentait les Douves et donnait l'accès à l'eau potable. Des véhicules pouvaient circuler au sein de la ville, mais les portes et ruelles trop étroites n'étaient pas très accessibles aux voyageurs qui devaient le plus souvent contourner la ville, ce qui n'était pas rentable pour les commerçants de Cosne. Les auberges ont du progressivement s'installer en dehors des fortifications.

Il a fallu attendre le 19ème siècle pour qu'un pont soit construit à Cosne. A cette époque le train est arrivé jusqu'à Cosne, ce qui a mis fin à l'utilisation de la Loire pour le transport des marchandises. Autre conséquence : les moulins et l'industrie de la coutellerie ont peu à peu disparu.

Nous avons aussi pu comprendre que les activités qui ont se sont développées à certaines périodes de l'histoire (comme les forges royales pour la réalisation d'ancres marines) se sont toujours succédées au cours du temps faisant place à des technologies plus "modernes".

 

Tiphaine Marais et Alice Magnier

 

 

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