2nde 1 - Loire et Nohain
Le blog de la classe de 2nde 1 du Lycée Pierre Gilles de Gennes à Cosne sur Loire
Visite des moulins de Moulin-l'évêque
Lundi 14 mars 2016
Mme Piroth-Henry nous a accueilli sur le site de Moulin-l’évêque pour la visite de 4 moulins qui initialement servaient à faire de la farine : le moulin de la Commanderie, le moulin Bis (commune de Saint-Père), le moulin Blanc et le Grand moulin (commune de Cosne-sur-loire). Dans ce hameau, il y a 5 bras du Nohain (biefs) ainsi que 5 ponts.
Le plus ancien de ces moulins date de 1190 et se nomme le moulin de la Commanderie. Surnommé ainsi en raison de la commanderie des templiers à Cosne-sur-Loire au XVIIIème siècle ; les commanderies sont des structures où pouvait se reposer les templiers.
Les moulins ont tous été remaniés au XIXème siècle. Posséder un moulin amène des droits et des devoirs, les propriétaires possèdent le droit d’eau c'est-à-dire le droit de ne pas payer de taxe sur l’énergie prise par le moulin mais ils ont, par exemple, comme devoir d’éviter les crues (levée les pelles).
Nous avons pu découvrir le fonctionnement de ces moulins qui ont connu différents usages au cours du temps :
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On faisait des « pains » de glace au moulin Blanc jusqu’en 1976. La roue à aubes fonctionne toujours.
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Le Grand moulin qui daterait du XVIIIème siècle a servi à partir de 1919 à faire des semelles de galoches, puis de scierie (bals à parquet) ; Mme Piroth-Henry en a hérité de son grand-père, M.Henry. On a pu y observer la turbine « Siemens » qui a servi à produire de l’électricité. De même les 2 meules (tournantes et dormantes) pour produire de la farine sont encore en place au rez-de-chaussée et à l’étage.
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Le moulin Bis a servi à faire de la farine tout au long de son fonctionnement jusqu’en 1960. Il ne reste que peu de traces de la fonction de moulin de cette habitation.
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Le moulin de la Commanderie s’est transformé en atelier de canelage (pour les moulins à cylindres) jusqu’en 1983, grâce à la famille Megrot. C’est l’association de la Camosine qui en est devenue propriétaire et a financé la remise en état de la roue à aubes.
Tous les moulins ont fonctionné jusqu’au XXème siècle et il faut s’imaginer que cet endroit était un site d’activités et de rencontres très important.
A présent, le site est paisible, accueillant et calme … et sous un rayon de soleil, après une marche d’une demi-heure, nous avons été surpris de découvrir ce petit paradis.
Merci à Mme Piroth-Henry pour la visite.
Léa Goupil et les élèves du groupe 1